À La Martais, on aime accueillir tout le monde. Les familles, les amis, les rêveurs de passage… mais aussi les tout-petits qu’on ne voit pas toujours au premier regard. Ceux qui volent, bourdonnent, gazouillent ou trottinent en silence entre les herbes du jardin.
C’est pour eux que trois nouveaux abris ont vu le jour ces derniers jours.
Tout d’abord, un nichoir a été solidement fixé sur le tronc du cerisier. Discret, bien orienté, il attend ses premiers occupants à plumes. Mésanges, rouges-gorges, ou peut-être un couple de sittelles y trouveront refuge pour construire leur nid et élever leurs oisillons en toute tranquillité. Le cerisier est un arbre que les oiseaux aiment : il offre de l’ombre, de la hauteur, et parfois même quelques cerises en été.
Un peu plus loin, deux hôtels à insectes ont été installés : l’un derrière la balancelle, à l’abri du vent, l’autre près du potager. Conçus avec des matériaux naturels – bois, tiges creuses, pommes de pin –, ils offrent des cachettes idéales aux abeilles solitaires, aux coccinelles, et à bien d’autres petits alliés du jardin.
Ces abris ne sont pas seulement décoratifs. Ils jouent un rôle essentiel dans le maintien de la biodiversité :
🌿 Les oiseaux régulent les populations d'insectes nuisibles et enchantent les matins de leurs chants.
🌼 Les insectes pollinisateurs favorisent la croissance des légumes, des fleurs et des arbres fruitiers.
🐞 Et les auxiliaires du jardin, comme les perce-oreilles ou les chrysopes, aident à préserver l’équilibre naturel sans aucun produit chimique.
Ces installations font partie de notre démarche pour faire de La Martais un lieu vivant, respectueux du rythme des saisons, accueillant pour toutes les formes de vie – grandes ou minuscules.
Et comme souvent, on soupçonne que Diben, notre petit korrigan, n’est pas étranger à tout ça. On ne l’a pas vu bricoler, bien sûr… mais les traces de pas dans la terre fraîche et la feuille roulée sur le toit du nichoir laissent peu de doute.
Les chroniques de Diben continuent, et le jardin de La Martais devient, jour après jour, un refuge pour les humains comme pour leurs discrets voisins.